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Cherche pas, tu vas m'trouver

28 juillet 2011

RP et immaturité

Aujourd'hui, je vais écrire à propos d'un sujet qui me frustre particulièrement.

Je suis membre d'une communauté appelée The Way of Naruto, qui est une communauté francophone (qui l'eut cru?) sur le manga Naruto (ne faites pas comme si vous ne l'aviez pas vue venir, celle-là).

Et donc, ce site web présente une caractéristique très intéressante. Celle d'allier un jeu monté rudimentairement mais de façon dynamique et logique à une salle de discussion servant également de terrain pour ce qu'on appelle du RPG, en anglais, abrégé RP qui signifie Role-Play ou de son nom complet, Role-Playing Game. C'est du jeu de rôles, tout simplement! Et ça pourrait être très amusant.

Mais malheureusement, et c'est ce que je déplore avec cette communauté, la majorité des «adeptes» de «rôlisme» ne sont même pas au courant qu'ils participent à un énorme jeu de rôles. Ils se contentent de placer quelques astérisques ici et là, prétendant jouer le jeu du personnage alors qu'ils ne font que répondre dans un gribouillis incompréhensible que la fille avec le joli avatar est leur âme sœur et qu'ils vont se marier dans les prochains jours. Ou encore, on peut assister à des combats très divertissants où aucun des deux adversaires ne semble ressentir la douleur, la fatigue ou ne semble avoir une limite à ses pouvoirs, passant d'éléments de Fullmetal Alchemist à des éléments de l'univers de Pierre Boterro, par exemple, en s'inventant des pouvoirs de marchombre.

Alors, bien évidemment, les rôlistes qui savent se comporter correctement et éviter les actes de sabotage du jeu sont répudiés par ceux qui portent un jugement sur les rôlistes sans faire de distinction dans les types de jeu. Du coup, c'est le jeu de rôles sur Internet qui devient la risée du genre moyen. Il se fait traiter d'immature. Si, si, d'immature.

Alors que la plupart des joueurs de jeux de rôles conviendront avec moi que c'est une activité très intéressante qui permet de développer sa créativité, sa réactivité, des talents d'écriture, d'improvisation et de comédien. C'est étonnant et désespérant de voir à quel point certaines personnes jugent un jeu à cause de sa minorité qui ne sait pas y jouer convenablement.

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21 juillet 2011

Commençons quelque part...

Eh bien, bonjour à vous, qui consultez ce blog et vous êtes probablement rendu jusqu'à la fin pour lire ce vieux billet tout moisi, probablement même oublié dans mes archives...

Sachez d'abord que je ne suis pas ce qu'on peut appeler une blogueuse «assidue». Je suis rebelle. Très rebelle. Je ne blogue pas sur n'importe quoi ni simplement pour m'amuser. Chaque message posté ici aura sa raison d'être, mais la chercher serait vous enfoncer dans une forêt de mystères impénétrables. Sachez également que je soigne mon orthographe. Vous verrez ici les billets d'une fille un peu étrange, aux coups de gueule bien rodés, aux coups de cœur bien sélectionnés, à l'esprit malléable (peut-être un peu trop) qui cherche à faire entendre sa petite voix dans les méandres du web. Ce n'est pas comme si l'Internet prenait toute ma vie. Je suis certes codeuse de forums à mes heures, j'aime beaucoup surfer sur la toile et rencontrer des gens... Mais je ne compte pas parler que du web. Je tiens énormément à notre langue, celle de Molière, voilà pourquoi je me ferai un devoir de la soigner au mieux de ma connaissance. J'ai des amis, des intérêts, qui ne sont pas en lien avec le web, mais peut-être trop peu. J'aime la vie. J'aime manger (peut-être un peu trop, malgré que je ne sois pas grosse), dessiner, inventer des histoires et les écrire, philosopher sur des improbabilités, apprendre un peu plus de choses sur ce monde où on nous a parachutés sans la moindre vergogne... Si vous me demandez des convictions qui sont miennes, je vous répondrai ceci : je ne cherche pas l'absolue perfection, mais plutôt l'imperfection magnifique et étonnante des arts, de la vie, des gens, la nature humaine qui peut nous surprendre à chaque instant, et je ne me fie jamais aux on-dit pour me construire une opinion critique.

 Je sais, c'est court, mais c'est une introduction...

J. A. R.

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